Sans
oublier D'un Constant, l'autre,
Microcosme Éditions (2011), au parfum surréaliste, il faut dire qu'après Sommes, Éditions Henri (2012), et Elle dit,, Éditions Le bateau ivre
(2016), Haak, Éditions Le bateau ivre
(2018), le dernier livre de Yannick Kujawa confirme une unité de préoccupation
thématique et les prolégomènes d'une véritable œuvre littéraire.
Le
Nord, la mine, l'immigration polonaise servent de toile de fond aux questions
profondes de l'exil, de la quête d'identité, de la vie à reconstruire, de
la dureté du labeur, du bonheur.
Du je-fils-écrivain dans l'autofiction Sommes
en
passant par l'écrivain-passeur (passant-passeur)
dans l'alter fiction Elle dit,https://michelgrosdumaine.blogspot.fr/2016/11/disent-ils.html
voilà donc l'écrivain-scribe dans la pure fiction Haak.
Un
vieux cahier d'écolier, un nom sur la première de couverture, Haak, des feuilles vierges de tout signe
comme le champ manifeste de l'impossible à dire pour l'impossible auteur. Ce
vieux cahier vide, une découverte, un hasard (?) qui titille l'imaginaire de
l'écrivain qu'est déjà Yannick Kujawa. L'écrivain sur le fil du dire face au
vide du non-dit de l'impossible auteur. Une place à usurper qui dirait que
l'écrivain est un autre, toujours tout autre?
Décidemment,
Yannick Kujawa prend un malin plaisir à nous entraîner dans des variations
subtiles sur le thème: "Qu'est-ce qu'un écrivain?" Et même, l'air de
rien il en profite pour nous raconter une histoire, une Histoire. Des histoires.
"Il
était une fois Haak,...", non je n'usurperai pas la place de l'écrivain.
Lisez!
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